L’idée reçue n°4 des DSI sur le NoCode : « Il n’est pas flexible et inadapté aux besoins de personnalisation, d’évolutivité et de durabilité des entreprises » est fausse. D’un côté, les métiers ont besoin de flexibilité et d’évolutivité dans leurs outils. De l’autre, la DSI a des exigences de pérennité et de sécurité du parc applicatifs. Le NoCode a justement les caractéristiques nécessaires pour réunir les deux mondes. Explications de Ronan Bertel, CEO de DAMAaaS.
Transformation numérique, crise économique, crise sanitaire, concurrence internationale… Jamais les entreprises n’ont eu autant besoin d’être réactives, agiles, de changer leur organisation, leur stratégie business ou RH, leur business model parfois. L’infrastructure IT — et plus particulièrement le parc applicatif — joue un rôle crucial dans cette évolution : il n’est plus question pour une entreprise de s’adapter à un outil, aussi stratégique soit-il. C’est bien à l’outil de se faire aux mutations de l’entreprise !
Le marché de l’intégration logiciel ne s’est d’ailleurs jamais aussi bien porté, misant sur le développement informatique à façon pour répondre aux évolutions des structures. Cette approche a un coût et suppose le recours à des compétences informatiques qui se font rares. Il existe pour autant une autre voie, celle du NoCode.
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NoCode : conjuguer fort niveau d’abstraction ET souplesse d’adaptation aux besoins
Certains professionnels de l’IT nourrissent encore des préjugés vis-à-vis du NoCode, dont celui de son manque de flexibilité, vu comme une limite forte aux besoins de personnalisation et d’adaptabilité des entreprises. Mythe ou réalité ?
Pour répondre à cet argument, regardons de plus près ce qui différencie entre elles les plateformes NoCode du marché.
Outre qu’elles n’adressent pas toutes les mêmes verticales métiers ni ne sont faites pour les mêmes typologies d’entreprises, ces outils ont surtout des niveaux d’abstraction plus ou moins élevés. Par abstraction, on entend la capacité d’un système informatique à rendre possible la conception d’une fonctionnalité sans connaissance d’un langage de programmation (créer des formulaires d’inscription et de connexion, écrire la logique de validation de l’interface utilisateur, exécuter les migrations de base de données…).
De ce fort niveau d’abstraction découle la compétence d’une plateforme NoCode à répondre à un besoin fonctionnel en un minimum de temps, à partir de fonctions prépackagées dont le nombre et le paramétrage sont plus ou moins riches selon les éditeurs. Est-ce à dire qu’une plateforme NoCode est pour autant limitée dans sa disposition à s’adapter aux besoins précis des entreprises ? Pas toujours, tout dépend des plateformes. Chez DAMAaaS, nous combinons degré d’abstraction élevé et souplesse parce que nous avons rendu paramétrable tout ce qui a un impact sur le résultat et masqué toute la complexité à l’utilisateur.
« La largeur fonctionnelle d’une plateforme NoCode n’est pas bridée. C’est la manière de construire l’application qui est cadrée, nuance ! »
Mode de construction cadrée, largeur fonctionnelle
Avec DAMAaaS, la manière de construire une application NoCode est très cadrée. L’enchaînement des étapes de conception est défini, la logique d’assemblage des briques fonctionnelles est préétablie et tout cela est disponible en “wysiwyg”.
Tout en étant bordé, ce cadre ouvre justement un très large champ des possibles, du fait d’une forte granularité de paramétrage. Anne Pinchinat Directrice de projet SI à l’IFPEN en témoigne. Sa structure est utilisatrice d’une plateforme NoCode pour digitaliser la gestion d’un certain nombre d’obligations de traçabilité et d’autorisation :”’Le paramétrage de DAMAaaS est simple à appréhender et très complet… L’outil fonctionne vraiment comme un lego et avec une logique de paramétrage accessible. C’est très efficace et permet de faire beaucoup de choses.”
Penser qu’un outil NoCode ne sait pas s’adapter aux attentes spécifiques et variées des entreprises relève donc d’une incompréhension de ce qu’est une plateforme NoCode et de la flexibilité qu’elle offre aux organisations sur un spectre très large de besoins.
« Grâce au NoCode, le parc applicatif devient enfin évolutif ! »
Des applications pérennes et transmissibles
Le manque d’évolutivité qu’on prête aux solutions NoCode relève du même phénomène. La construction en mode lego d’une application NoCode permet une livraison graduelle de l’application, suivant les priorités fixées avec les futurs utilisateurs.
Et si une brique fonctionnelle venait à manquer dans la solution, l’éditeur aura tôt fait de la développer et de la mettre à disposition rapidement dans la plateforme, là où les solutions low code amènent souvent à repasser en code, avec des impacts non négligeables sur le coût et le délai de livraison de la nouvelle fonctionnalité.
Le NoCode peut aussi répondre aux impératifs de sécurité et de pérennité du SI des entreprises. Un logiciel conçu en code ou en low code est fréquemment dépendant de ceux qui l’ont conçu, de leurs compétences techniques et de leur manière de coder. Si un développeur vient à quitter l’entreprise, il est généralement très délicat de prendre le relais et faire évoluer ce qu’il a lui-même développé, surtout s’il s’est rendu indispensable dans l’organisation.
Conséquence : l’outil s’avère rapidement difficile à maintenir, il n’est pas scalable et tombe en désuétude.
Une application NoCode de ce point de vue est beaucoup plus facile à placer entre les mains d’un nouveau concepteur, pour autant que le premier ait tout de même documenté à minima son travail. Finie la dette technique !
Grâce au NoCode, les équipes IT peuvent se concentrer sur les sujets cœur de métiers d’entreprise que le NoCode ne peut pas adresser et il en existe encore ! Les jeunes générations ne s’y trompent d’ailleurs pas et préemptent largement ces nouveaux outils au ‘delivery’ rapide. Enfin, avec le recours à l’IA, nous avons une preuve supplémentaire qu’il n’est plus nécessaire de savoir coder pour créer des outils à valeur ajoutée. Coder sans coder, on est bien dans l’ère NoCode !
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